Paris Pacing

Paris Pacing

A chaque fois que j’ai pris le départ du Marathon de Paris, j’y suis allé en tant que pacer, je ne l’explique pas. Je ne kiffe pas le club de foot, mais j’adore la ville. Je profite autrement, avec les routes coupées, le public et le don de soi. Et à chaque fois, je prends le départ et je finis avec le sourire.

Cette année, j’ai accompagné Alban Pellegrin qui est de Lyon comme moi. On s’est rencontrés il y a quelques temps lors d’une course, on a plus échangé ensuite et nous voilà maintenant sur le Marathon de Paris. 

Il a essayé de se rapprocher du chrono mythique du SUB 3h. En voyant sa préparation et son implication, je me suis dit que c’était le moment de retourner sur la capitale et de lui filer un coup de pouce. Il a accepté, on a parlé stratégie et il n’y avait plus qu’à.

Comme l’allure allait être assez rapide, j’ai saisi l’occasion de monter un projet rapide avec le magasin Quatorze Running dans le lequel je bosse. D’ailleurs vous pouvez bénéficier de -10% sur tout le site avec le code STUCK et -5% avec le code STUCKELEC sur tout l’électronique. 

Asics est le partenaire officiel du marathon de Paris, nous faisons la marque, alors le projet était facile à mettre en place. Grâce au service marketing, j’ai pu tester le jour même (ce n’est pas un conseil de bon vendeur en magasin spécialisé) un full package race : Débardeur et short de la gamme METARUN et des Meta Speed Sky (que j’avais déjà testé il y a plus de 2 ans lors de Marseille Cassis).

J’étais déjà en confiance avec ce matos pour ce rôle de pacer. Je profiterai de faire une vidéo sur ma chaîne Youtube très prochainement.

Côté course, après un échauffement entre mon hôtel et l’entrée de mon SAS de course, j’ai rejoint Alban. Motivés comme jamais, nous sommes partis dans l’allure choisie, sans se mettre dans le rouge malgré l’émulation de tous les coureurs et de l’ambiance. J’adore ces départs. 

Je suis resté focus sur ma Fenix 8 à looker l’allure à respecter, mais aussi pour mater le chrono, veiller à être attentif de donner les gels à Alban toutes les 20 minutes. Le protocole était strict mais le marathon ne pardonne pas les faux pas, que ce soit sur une allure trop rapide ou une gestion de l’alimentation bancale.

Les jambes étaient raides pour Alban au départ, et même jusqu’au 15ème, ensuite, sans doute grâce à sa préparation, il a commencé à plus dérouler. Honnêtement, le parcours n’est pas le plus facile. Déjà, la première partie est plus roulante que la deuxième, et surtout la fin devient compliquée lorsque la fatigue s’installe ; il faut alors gérer le long tunnel du 30ème et aussi les enchaînements des trémies derrière. 

Alban a été costaud du début jusqu’à la fin, il n’a eu aucun moment de doute, bien au contraire. Plus les kilomètres s’enchaînaient, plus il devenait solide face à l’effort. Le mur du marathon a été détruit d’un coup. C’était un sacré kiffe de le voir dans cet effort pourtant si ingrat parfois, et d’entendre aussi tous les encouragements pour lui. Paris était magique (aucun lien avec le club) 

Les deux derniers kilomètres ont été le jubilé et la consécration de cet événement, j’en ai même loupé ma vidéo d’arrivée, le plus important reste dans la tête. Et je pense que là ça restera gravé a jamais pour moi, et sans doute pour lui. 2h58’03’’ de BONHEUR.

Hâte de remettre ça, ce fut encore une super expérience. Paris me réussit bien.

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